Il n'y a pas d'ordre à suivre pour avancer dans la bonne direction

Pendant mes 25 premières années, j’ai cru que la vie était un parcours linéaire et que si j’avais loupé l’étape 1 ou l’étape 16, alors j’avancerai avec un handicap que je ne pourrai jamais rattraper.

Et puis avec la maturité et en regardant certains épisodes incohérents en apparence, ou bien honteux ou encore douloureux, j’ai commencé à comprendre que quoi qu’il arrive, mon inconscient me mettait dans des situations qui m’obligeaient à vivre ce que je croyais avoir manqué pour toujours. Même si l’expérience devait être « négative ».

Et alors, cette prise de conscience qui a d’abord émergé à cause de l’inconfort ou de la douleur, s’est peu à peu élargie à d’autres expériences plus «positives ». Notamment avec la découverte du fonctionnement des apprentissages chez l’être humain. Une découverte liée à la naissance de mon fils, mais aussi grâce aux compétences et des déconstructions que nous avons dû opérer avec mon mari pour l’accompagner avec l’instruction en famille (IEF). Une découverte qui s’est confirmée ensuite avec mon lancement dans l’entrepreneuriat qui m’a montré toutes les compétences et appétences qui sommeillaient en moi et qui ne demandaient qu’à être appelées par l’expérience / l’expérimentation.

Des compétences et appétences qui étaient bien là mais qui sommeillaient

Parce que j’ai grandi dans une famille qui vivait dans la peur, comme beaucoup de personnes dans les pays riches occidentaux. Une peur invisible au premier abord. Une peur qui te dit « attention » dès que tu te lances. Une peur qui te dit « c’est compliqué de faire ça tu sais ». Une peur qui te dit « tu ne devrais pas y aller, c’est risqué ». Une famille européenne classique, qui me surprotégeait et qui donc m’empêchait de vivre mes expériences telles que mon inconscient ou mon âme les appelaient.

j'ai compris que si je me retrouve en difficulté face à une situation, [...] c'est parce que je n'avais pas encore rencontré dans ma vie l'opportunité de développer la compétence qui allait me permettre de traverser la situation.

C’est depuis que je suis devenue mère, puis en développant une activité alignée, sécurisée et épanouissante que d’année en année, je me réconcilie avec mes propres capacités d’apprentissage, que je gagne en confiance en moi et dans ce que la vie (ou la situation créée par mon inconscient) me présente. Car j’ai compris que si je me retrouve en difficulté face à une situation, ce n’est pas parce que je suis mauvaise ou « pas douée » de nature ou encore parce que j’avais « loupé le coche dans l’enfance » (et donc définitivement). Mais simplement parce que je n’avais pas encore rencontré dans ma vie l’opportunité de développer la compétence qui allait me permettre de traverser la situation.

Quel réconfort aujourd'hui de savoir que tout n'est qu'expériences et apprentissages infinis !

Quelle joie de savoir que ce sont les situations qui se présentent à toi qui te montrent sur quel aspect / compétences travailler maintenant pour avancer, franchir un cap.

Il n’y a pas de parcours linéaire à suivre dans un ordre décidé de façon arbitraire (comme à l'école). Mais seulement des enchaînements de moments qui te montrent que tu es prêt.e, que c'est mûr en toi puisque tu perçois ce sur quoi tu dois travailler à travers la situation.

Alors si tu te retrouves dans une situation inconfortable ou bloquante, rappelle-toi que ce n'est pas un hasard. C'est probablement ton inconscient / ton âme / ton Guide / ta boussole intérieure qui te pose une question :

Es-tu prêt.e à développer une nouvelle compétence pour avancer vers ce qui te fait vibrer ?

Toi qui développes une activité à contre-courant...

J’imagine que toi aussi tu es devenu.e indépendant.e pour aligner ton activité avec tes convictions.

Faire bouger le monde, le rendre plus coopératif, distiller de l’humanité. Oser être pleinement toi pour pouvoir vivre de qui tu es et quelque part, pour toi aussi, c’est peut-être ça faire ta part de Colibri.

Sauf que c’est pas facile tous les jours, tu as peut-être la sensation parfois de devoir faire plus d’efforts que les autres pour te faire entendre alors que le monde marche sur la tête, qu’il faudrait être plus nombreux.ses, que le courant dominant est parfois trop fort…

La semaine dernière, pendant la pause déjeuné de l’atelier « Site Web et Visibilité » que j’organise chaque mois, nous discutions avec mes participants (des entrepreneur.es aligné.es comme toi) de courants alternatifs, d’éducation bienveillante, de gestion du collectif, de gouvernance démocratique et du « faire ensemble ».

Et l’une d’elles s’est exclamée :

« Mais que peut-on faire de ce sentiment de marginalité que l’on ressent par rapport à la société ? »

Toi aussi tu le connais ce sentiment ?

Je pourrai écrire des pages et des pages pour répondre à cette question…

Alors, pour illustrer simplement ma vision, je vais te partager l’expérience* de Charles Hervé-Gruyer qui a côtoyé l’ethnie Wayana en Guyane pendant de nombreuses années.

Un jour qu’il était parti pêcher sur le fleuve avec le jeune Pupoli âgé d’une dizaine d’année, il remarqua, fasciné :

« Malgré le courant puissant, le garçonnet remontait sans effort apparent le cours du fleuve. Je me demandais jusqu’où le téméraire Pupoli nous emmènerait. L’enfant s’arrêta à quelques mètres de la chute. Là, il posa sa pagaie au fond de la pirogue, déroula sa ligne et commença à pêcher.

Tout cela semblait aussi simple qu’un jeu d’enfant !

Mais par quel miracle le petit Wayana avait-il pu triompher sans effort du puissant courant ?

[…]

Il fallait une connaissance poussée de son environnement pour parvenir à une telle élégance ! Tout en pêchant, je méditais sur la leçon que Pupoli venait inconsciemment de m’offrir.

Un courant entraine toujours des contre-courants. Et plus le courant est puissant, plus les contre-courants le sont également. Si un enfant parvenait à se positionner sur la veine favorable, il arrivait à son but, alors même que le rapport de force entre le fleuve et ses petits bras lui étaient totalement défavorable.

Je sentis une immense joie monter en moi. J’avais jusqu’alors perçu notre monde comme ce grand fleuve : terriblement puissant. Et je m’étais souvent senti comme embarqué contre mon gré par le courant, incapable de résister. La modernité nous emporte sans nous demander notre avis et personne ne sait vraiment où nous allons.

Pourtant, ce monde si puissant engendre des contre-courants : si j’apprenais à les identifier, je n’aurais plus à lutter, à m’épuiser dans un combat perdu d’avance…

En me positionnant à ma juste place, je deviendrai capable de tracer ma route selon mon cœur et mes rêves ».

Alors voilà ma réponse

La société Humaine est un fleuve immense

En développant une activité alignée sur une voie « alternative », nous sommes simplement positionné.es sur l’un des nombreux contre-courants de ce fleuve.

Et alors le sentiment de marginalité s’annule, parce que la société c’est nous tous, Êtres Humains, avec nos diversités.

D’ailleurs, des entrepreneur.es qui ont aligné leur activité avec leurs convictions, pour faire bouger le monde, le rendre plus acceptant de la singularité de chacun, coopératif et conscient, il y en a beaucoup plus que ce qu’on croit.

J’ai créé une communauté où je les aide à :

=> Grâce à la transmission de mon savoir-faire en identité visuelle, communication et site web.

Tu nous rejoins ? 

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*Extrait tiré du livre « Permaculture, guérir la Terre, nourrir les Hommes » par Charles et Perrine Hervé-Gruyer, aux éditions Actes Sud, Domaine du Possible

Une identité visuelle réussie, c'est d'abord une identité.

Qu’est-ce qu’une identité visuelle ?

La réponse peut sembler évidente. On peut dire que c’est un ensemble d’éléments visuels cohérents et reconnaissables, tels que le logo, la carte de visite, le papier en-tête, le site web, le flyer, l’affiche et bien d’autres supports, au service de la stratégie de communication d’une entreprise.

Seulement tous ces composants ne se suffisent pas à eux même. Ils sont uniquement la matérialisation d’une chose essentielle et fondamentale. Tu sais laquelle ?

L’identité.

Autrement dit, tous ces supports attrayants, bien assortis et joliment mis en page ne servent à rien si la question de l’identité ne s’est pas posée avant.

Quelle est l’identité de ton entreprise ?

Et c’est quoi une identité en fait ?

Vaste question. Il est déjà complexe d’y répondre pour soi-même alors pour son entreprise… Surtout lorsqu’on a la tête dans le guidon toute la semaine, en train de développer ladite entreprise !

A force d’accompagner des entrepreneurs, je me suis rendue compte que la création d’une identité visuelle n’était pas quelque chose d’anodin. Car tu l’as compris elle vient appuyer sur la question identitaire. Et tu sais bien que la frontière entre toi et ton activité est poreuse et difficilement définissable. Alors où placer le curseur entre identité personnelle et identité professionnelle ?

Une prise de recul est nécessaire. J’aide mes clients à prendre ce recul en les invitant à s’interroger sur les origines de leur activité.

Je te propose de garder en tête ceci :

Alors, maintenant que tu y vois plus clair dans la définition de ton identité visuelle, quel est le message essentiel qu’elle doit véhiculer ?